Il y a quelques jours, une maman m’a envoyé cet article par mail. Je vous le partage car il est particulièrement intéressant.
J’en profite pour vous rappeler que vous aussi pouvez m’envoyer vos témoignages pour que je les publie 🙂
(voir l’article par ici: l‘éducation évolue… prêt à suivre le mouvement?)
Ça s’ appelle « RÉSILIENCE », et tu pourrais écrire là-dessus ( mais peut-être cela remuerait-il certains couteaux dans les plaies parentales et familiales, c’est si délicat, d’écrire, sans blesser quiconque…).
Je te soutiens dans ta forte démarche vers ces retrouvailles avec un équilibre perdu par des familles, souvent perdues elles-mêmes et malmenées, qui vivent sans plus savoir S’ÉCOUTER POUR ENTENDRE L’AUTRE, LEUR ENFANT.
Nous ne sommes que des humains
Bien peu osent aller chercher jusqu’ au fond de leur être, les racines de leur mal, afin de les extirper et de pouvoir, ENFIN, CESSER DE PROJETER SUR LE PETIT ENFANT LES MAUX ACCUMULES PAR DES HISTOIRES FAMILIALES, leurs secrets, leurs souffrances intergénérationnelles, toutes ces souffrances qui creusent le lit de: la MAL-VEILLANCE.
Il s’ agit de VEILLER, et de BIEN VEILLER!
Car, ne voulant pas reproduire les schémas qu’ on a subit soi-même, on pratiquerait alors l’ évitement pour nos enfants. Les séparant de certains contacts, les coupant d’un monde que l’on réprouve soi-même, cherchant à améliorer la relation binaire enfant-parent(-famille) sans rentrer les autres données environnementales, sociétales, spirituelles, et sans se remettre en cause personnellement, en tant que couple parental homme-femme, représentants de l’ autorité (c’est à dire ceux qui, de fait, disposent de tous les moyens légaux, mais affectifs et autres, du moins en occident où l’ on « possède » littéralement l’ enfant… ceci serait un autre débat…).
Soyons lucides
Le premier acte de bien-veillance serait donc, selon moi, de remédier en soi à ce qui ne veille pas: où dormons nous? Comment nous anesthésions-nous? (TV, jeux vidéos, alcool, drogues diverses, fuite de situations, professionnelles ou autres, répétitions de conditionnements, adhésions à nos croyances limitantes…). Où en sommes-nous dans le DÉNI de nos responsabilités d’ adultes? D’ailleurs, sommes-nous adultes, mâtures? Capables de soutenir, d’ÉLEVER, au sens spirituel du terme, nos enfants? De les aider à croître comme de jeunes arbres dotés de racines solides, avec un tronc droit et de magnifiques voilures branchées?
Alors pourrions-nous enfreindre, sans dommages irréversibles, ce que tu décris comme bienveillance, et devenir être autoritaires. Mais de cette autorité non dominatrice simplement rassurante, protectrice, apaisante, source de repères, une autorité non punitive, non dictatoriale.
Remettons les choses à leur place
Il faudrait y réfléchir aussi pour redonner sens aux mots: ne parle-t-on pas de quelqu’un qui « fait autorité dans une matière x « ? Ce qui, en clair, signifie qu’on peut lui faire confiance, qu’il est crédible. Or, ne devons-nous pas être ces appuis pour nos petits? Pour qu’ils sachent que nous sommes là? Et qu’autorité/amour forment un beau couple où règne un judicieux équilibre?
Cela, aucune bienveillance ordinaire ne le donne, qui alimente alors une illusion matérialiste supplémentaire, celle d’ adhérer à la croyance que des nourritures événementielles, sensibles, matérielles, vont nourrir les enfants. Comme le font les diverses psychologies qui ne font que redonner à un individu donné la capacité à bien fonctionner (dans un monde de fous, c’est juste insensé!) mais sans le restituer à son bain spirituel… Si on est dans le bain spirituel, c’est à dire relié et re-connecté à la source de VIE, alors, tout le reste vient naturellement, et on est assez fort pour vivre en ce monde sans y être soumis et englué corps et âme, comme mort-vivant.
« NOUS NE SOMMES PAS DES HUMAINS QUI FONT UNE EXPÉRIENCE D’ÊTRES SPIRITUELS, MAIS DES ÊTRES SPIRITUELS QUI FONT UNE EXPÉRIENCE HUMAINE » Pierre Teilhard de Chardin.
Atmaja