J’avais envie de faire un petit billet sur l’allaitement parce que c’est quelque chose de vraiment génial et j’avais envie de partager cette expérience avec vous.
Sauf que des articles dans le genre il y en a des centaines.
Aujourd’hui, tout le monde ne parle que des bienfaits et des avantages à allaiter son petit cœur. Et je suis d’accord avec tout ça, c’est bien pour ça que j’allaite ma louloute.
C’est ce qu’il y a de plus naturel, de plus sain, de plus adapté, c’est pratique, et blablabla…
On se croirait chez les bisounours. C’est vrai qu’il faut venter les mérites de l’allaitement pour que de plus en plus de femme se lancent et pour changer les mentalités. OK. Mais à un moment donné, il faut dire ce qui est : l’allaitement, c’est pas toujours tout rose.
Alors accrochez-vous, faites place à la vérité…
Messieurs, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas… Mesdames, asseyez-vous, ça va faire mal.
1- Ça fait mal :
Avant même que bébé soit là, il faut dire ce qui est, les lolos font un mal de chien. Genre même le jet de la douche ça gêne.
2- C’est gênant :
Ben oui tiens, imagine que toi bien que des lolos qui prennent au moins 3 tailles de bonnet, c’est gênant. On a pas l’habitude.
3- Ça coûte cher :
Ah ben oui tiens. Personne n’y pense à ça. Déjà pendant la grossesse il faut racheter des soutiens gorge tous les mois, et quand bébé est là, ça continue. Les lolos changent au fil des périodes de l’allaitement. Et il faut changer de soutifs tous les 6 mois. Et puis là, c’est des « spécial allaitement » : moches et pas donnés. Bref, faut dépenser une blinde rien que pour les soutifs.
4- Ça prend la tête :
Si, un peu quand même. Avant on se demande comment ça va se passer, on teste un tas de techniques pour préparer les tétons parce qu’on nous à dit de le faire (d’ailleurs, quand on a jamais allaité, on comprend pas toujours pourquoi « préparer ») qui ne servent pas à grand-chose en fait.
Après, c’est pire, on se demande si bébé à suffisamment mangé, si le lait est adapté, si la position d’allaitement est bonne, si bébé prend correctement le sein, si il n’avale pas trop d’air, etc. Bon, je reconnais que ça passe rapidement quand on voit la vitesse à laquelle il grossit. Mais quand même.
5- Ça refait vachement mal :
Ah ouais mais grave. On ne s’imagine pas à quel point. En fait, on comprend dès la 1ère tétée qu’on va douiller. Rien qu’à la sensation de la 1ère sensation de succion. C’est très surprenant la 1ère fois qu’on sent le bébé téter, ça aspire fort en fait.
Bref, c’est fou la vitesse à laquelle les crevasses apparaissent. Et c’est dingue ce que ça fait mal : comme si les lolos étaient tailladés. L’horreur. Heureusement qu’il y a des techniques pour que ça passe rapidement et soulager parce que sinon, c’est un truc à arrêter d’allaiter.
6- C’est salissant :
Quand on a une bonne montée de lait, ben ça déborde (heu… pour éviter que les lolos explosent peut-être). Heureusement, le beau tee-shirt est là pour tout absorber. Même les coussinets d’allaitement ne suffisent pas toujours à tout pomper…
7- Ça fait des sensations bizarres :
Entre l’effet de succion, celui des lolos prêts à éclater et les petits zwips électriques quand il y a une montée de lait, on découvre pleins de nouvelles sensations pas toujours très agréables.
8- Il faut tout le temps se justifier :
C’est clair, jusqu’à 6 mois ça passe, tout le monde trouve ça tellement mignon. Mais après, c’est plus la même histoire. Entre les « tu vas l’allaiter jusqu’à ses 18 ans ? », les « tu la trouve pas un peu grande pour ça ? » , les « t’as encore du lait ? » (celle-là revient vraiment très souvent, je devrais me faire un enregistrement de comment fonctionne l’allaitement car ça devient épuisant de répéter 50 fois la même chose), ou encore les « en fait t’es une maman doudou » et un tas d’autres réflexions qui sincèrement ne servent à rien, c’est, comment dire… chiant.
9- C’est comme si on venait d’une autre planète :
Vous imaginez le regard et les chuchotements de certaines personnes lorsque l’on allaite en public. Je suis sûre qu’ils ne regarderaient pas un extraterrestre avec moins de sympathie. Et encore, j’ai pas eu droit aux réflexions que certaines subissent.
10- Quand bébé s’y met :
Et oui, lui aussi met son grain de sel. Ce serait trop facile. A un moment, ses petites quenottes poussent et bien sûr, vous imaginez la suite. Mais il n’y a pas que ça : je ne sais pas d’où ça vient mais en grandissant, ils ont comme les doigts qui s’ennuient pendant qu’ils tètent. Du coup, pour les occuper, ils s’amusent à triturer le sein libre, à tirer le téton, le tordre, appuyer dessus, bref, à le torturer. Je dois reconnaître qu’aujourd’hui, c’est un des trucs qui m’agace particulièrement. Et le pire, c’est que ça à l’air aussi important pour elle que le fait de téter…
11- On est au régime permanent :
Faut pas boire d’alcool (bon, ça je m’en fiche, j’aime pas l’alcool), faut pas fumer, faut éviter certains aliments qui pourraient « couper » le lait (moi c’est le persil par exemple, c’est radical), il faut garder en permanence un régime alimentaire équilibré pour rester en bonne santé, pour ne pas se dessécher, pour ne pas perdre tous ses muscles ou encore se casser un os tous les 2 mois et continuer à faire du bon lait. Sans parler de tous les médicaments à éviter. Ah oui, et aussi, il faut boire de l’eau tout le temps.
12- C’est fatigant :
Enfin, je ne sais pas si c’est vraiment l’allaitement qui est fatigant… Mais produire du lait, ça demande de l’énergie quand même, c’est sûr. Perso, j’ai passé régulièrement des périodes ou je me sentais bien fatiguée et je ne voyais pas d’autres explications que l’allaitement. Raison de plus pour bien manger.
13- Ça fait un peu vache laitière :
Au début surtout quand on a de gros lolos débordants de lait. En plus, papa fait souvent la remarque.
14- Il ne faut pas être pudique :
Non vaut mieux pas. Les 1ers mois encore ça va, entre l’écharpe, les vêtements, tout ça on arrive à être discrète. Mais c’est plus tard que ça se complique, quand bébé arrive à venir se servir tout seul. Il ne se pose pas de questions si il y a du monde ou pas et sort le matériel pour téter. Et puis des fois en plus, il veut le 2ème et va le chercher sans ranger l’autre… Pas facile de gérer à chaque fois…
15- Parfois, il faut des outils bizarres :
Par exemple le tire-lait. Ca peut être utile pour un tas de raisons, c’est vrai. Mais sérieusement, je sais pas qui a inventé ce truc mais c’est vraiment bizarre. Il faut choper le coup pour s’en servir, c’est pas si facile. Et quand tu te loupes, ou ça fait mal, ou ça marche pas. C’est pas spécialement agréable comme sport. Non, vraiment, c’est pas glamour. Bon, vous l’aurez compris, j’aime pas ça. Chapeau à celle qui l’utilise régulièrement, j’imagine que ce doit être une question d’habitude.
16- C’est pas nous qui décidons :
Si seulement on pouvait… Mais non, c’est pas comme ça que ça marche. C’est bébé qui décide quand il a besoin de manger, quand il besoin d’un câlin ou d’être rassuré au sein. Et d’ailleurs, il faut l’écouter car il sait mieux que quiconque ses besoins. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. On est tellement habitué à croire qu’on sait mieux que les enfants.
17- On se sent dépossédée :
C’est clair que quand on allaite, et bien nos lolos ne sont plus vraiment à nous. On a plus l’impression d’avoir des gamelles qui doivent rester à disposition à toute heure et dans toutes circonstances. Bref, on fait plus ce qu’on veut de nos roploplos. Déjà qu’on peut plus mettre la lingerie qu’on veut…
18- Ça casse le dos:
J’avais oublié de le mettre mais vu la nuit que je viens de passer, je le rajoute. Quand petit cœur a décidé de rester accrocher au sein toute la nuit, que dès qu’on bouge il se réveille, et que du coup on reste toute la nuit dans la même position pour ne pas le réveiller, ben forcément le matin, on ressent comme un problème dans le dos ou dans le bassin, ou dans les 2… Genre gros torticolis du dos qui reste bien 2 jours au moins, voire même parfois qui oblige à aller voir l’ostéopathe.
19- L’homme râle :
Ben oui, après avoir fantasmé sur les gros lolos qu’il ne pouvait pas toucher parce que ça faisait trop mal, et bien maintenant, il ne voit plus un objet de fantasme mais des gourdes. Pas sexy… Alors il râle…
Bon, voilà, c’est vrai que je viens d’énumérer les inconvénients de l’allaitement, mais sincèrement, c’est une expérience merveilleuse. Tous les avantages et les mérites que l’on vous vente sur l’allaitement sont vrais. Quand on le vit, on se rend compte que c’est encore mieux que ce que l’on raconte. Et même si parfois il y a des difficultés et des inconvénients, il ne faut pas perdre de vue que ce n’est généralement pas insurmontable (en dehors de problèmes médicaux ou cas particuliers). De toute façon, je trouve qu’il y a bien plus d’avantages que d’inconvénients à allaitement son bébé.
Vous avez vécu d’autres inconvénients? Racontez-moi ça en commentaires 🙂
15 commentaires sur “Les 19 inconvénients de l’allaitement”
Pour l’allaitement de mon troisième j’ai dit bye bye aux soutifs bien moche! J’ai tout simplement arrêté d’en porter 2 bons mois avant d’accoucher, aujourd’hui bébé a 4 mois et j’en porte toujours pas, le bonheur !!!
Ah oui, c’est une solution. Je n’ai jamais osé faire ça parce que j’avais trop peur d’abimer mes lolos 🙂 Mais c’est peut-être une croyance encore…
J ai essayé, mais ça coule sur le tee shirt!
Je trouve un peu dommage, sous prétexte de rééquilibrer les choses, de donner un tas d’arguments pour confirmer dans leur décision celles qui ne veulent pas allaiter ou pour décourager celles qui s’y essayerait bien – malgré la conclusion qui redresse un peu le tableau.
Mais si l’idée est bien de rééquilibrer, pourquoi ne pas mettre en rapport les deux plateaux de la balance ? « Ca coûte cher.. » « Oui mais on économise.. »
D’autant que chaque argument est discutable ou presque. Prendre 3 tailles de bonnet « c’est gênant. On a pas l’habitude. » Non seulement on ne prend pas toutes trois bonnets, mais je connais un paquet de mamans qui ont été ravies du changement, tout provisoire soit-il. Une poitrine opulente lorsqu’on en a une petite habituellement, ça fait de l’effet.
De manière générale l’emploi du pronom « on » est à proscrire, tout le monde n’est pas à mettre dans le même panier, tout le monde ne ressent pas les choses de la même manière.
Exemple : Ma faible expérience d’allaitement n’a pas été une dépossession mais au contraire une découverte de moi-même, un « rassemblement ». Par ailleurs mon mari était en admiration devant tout ce qui tenait à la maternité, il n’a jamais trouvé rien de plus sexy qu’un gros ventre ou un bébé au sein.
Un autre ? « Ça casse le dos. » Hé bien là il y a une histoire de posture à creuser (comme pour les crevasses !), oui même pour une nuit entière : je trouve même qu’à se poser ce genre de questions on apprend des choses qui nous serons utiles le reste de notre vie, donc une expérience très salutaire.
D’ailleurs je ne vois pas pourquoi passer une nuit entière dans la même position : on peut se dégager tout doucement, et puis réveiller à moitié son bébé n’est généralement pas une catastrophe, il se rendort bien vite, avec ou sans sein – et je parle en tant que maman de bébés ayant dormi avec moi plusieurs mois, notamment une au sommeil très léger et problématique, que je repositionnais millimètre par millimètre – ce qui n’est pas utile avec la grande majorité des bébés. Pour la petite histoire elle était (pour mon plus grand malheur) au biberon, donc rien de spécialement lié à l’allaitement dans l’histoire.
Pour info : le port de soutien-gorge est ce qui abîme tes lolos, pas l’inverse. Ca coupe les circulations (compression des ganglions et canaux lymphatiques). L’idéal serait de ne pas en porter et de faire du sport adapté pour renforcer le soutien, car c’est bien l’amollissement, « la chute » qui fait peur. Bon après, le regard des autres est dérangeant lorsque ça se voit. Un compromis, ce sont les brassières.
Malgré mes remarques, je ne doute pas que l’intention était bonne et que ça puisse permettre à des allaitantes d’échanger des astuces.
Bonjour Laure,
Tout d’abord, merci pour ce commentaire tout à fait pertinent.
Effectivement, mes intentions ne sont surtout pas de faire reculer certaines mamans face à l’allaitement, ah non surtout pas 🙂 Allaitez! Allaitez!.
C’est pour cette raison que cet article est classé dans la catégorie « humour ».
Certes, tous les « inconvénients » que j’énumère, je les ai vécu et je me suis accommodé de tous car l’allaitement est vraiment quelque chose de merveilleux. Je dois rappeler que je n’ai qu’un enfant (encore allaitée à 32 mois) et je ne suis en aucun cas une experte dans le domaine. Mais quand même, je suis passé par là (et passe encore d’ailleurs…). Et j’aurai apprécié être informée de certains comme la sensation que fait une montée de lait par exemple.
C’est vrai que toutes les mamans ne vivent pas et ne ressentent pas les mêmes choses, et je souhaitais justement ouvrir le débat sur le sujet, histoire de s’entraider et effectivement d’échanger des astuces.
Et j’ai prévu un article sur les avantages de l’allaitement pour rééquilibrer la balance, cette fois qui sera très sérieux 🙂 Il est évident que je ne peux pas parler que des inconvénients de l’allaitement, ce serait bizarre de ma part 🙂
Merci d’avoir confirmé que ma peur pour mes lolos était une croyance… je m’en doutais déjà. On a toujours tellement à apprendre.
Ce que vous dites peut être c est pour votre cas mais les trois quart de bebe allaités sont chiants et s endorent au sein et si ta le malheur de bouger ils se réveille! Oui effectivement on reste sur le même côté à part si bebe dors bien sinon ils sont vraiment différent des bebe qu prennent le biberon.
Bon courage alors pour rendre cet article moins bisounours que les autres, plus raisonné peut-être ? 😉
Pour ma part une opération des seins a tout cassé, après laquelle pourtant on m’avait certifié que je n’aurais « aucun mal à allaiter ». Aujourd’hui on opère mieux… J’ai persisté à essayer, pour chacun de mes trois enfants : trois catastrophes, et beaucoup de douleur supplémentaire par rapport à ce qu’une femme normale peut connaître. Je regrette toujours. 😉 De n’avoir pas réussi, pas d’avoir essayé !
Profitez bien, vous qui pouvez. 🙂 Et les solutions existent. Presque toujours.
Ah les affres de la médecine… Je suis vraiment désolée pour toi, je comprends ta frustration.
Je dois dire que c’est bien vrai: il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions. Presque toujours effectivement.
Merci pour ton témoignage.
Bonsoir,
Je rejoints « Laure »: bon nombre des points sont (très) discutables… Un article présenté comme celui-ci suppose que vous avez une grande expérience de l’allaitement. Hors, en lisant votre « Qui suis-je? » je vois que vous en êtes à votre premier enfant. Chaque allaitement est différent (tout comme chaque grossesse, accouchement, etc.). Si vous avez un autre enfant et que vous l’allaitez, vous n’aurez probablement pas la même liste à proposer. Hors vous écrivez cet article comme des généralités admises (ce qui est faux) mais un peu passées sous silence (c’est en tous cas ce que je comprends d’après votre introduction).
Ok, l’article est dans la catégorie « Humour », il m’a fallut le lire dans les commentaires pour le savoir, ce n’est pas mis en avant.
C’est donc bien dommage…
Bonsoir,
A 32 mois d’allaitement aujourd’hui, j’ai tout de même une certaine expérience dans l’allaitement, certes peut-être pas variée, mais une bonne expérience tout de même.
Si j’ai un autre enfant, certainement que le liste serai différente… peut-être plus longue, ou pas. Donc j’ai écris cet article d’après mon expérience, certes, mais ces inconvénients existent, même si toutes les mamans ne s’y retrouvent pas. Certaines en ont trouvé d’autres encore.
Je reconnais que la provocation peut-être dérangeante, mais je n’ai pas pu résisté 🙂 Parce qu’il y a des inconvénients, c’est clair, et il serait bête de les nier. Mais c’est tellement merveilleux et finalement indescriptible en tant qu’expérience , que tous ces inconvénients disparaissent, enfouis sous tous les avantages 🙂
Quand l’allaitement devient une contrainte, il vaut mieux arrêter ! Quand vs dites que ça revient cher (pour les soutifs) ce n’est vraiment rien a coté du prix d’une boite de lait (peut être frelaté comme vu récemment) ! Un allaitement peut s’arrêter quand on veut ! J’ai allaité mes 4 enfants mais au bout de 2 mois je les sevrais car je ne supportais plus et pourtant j’avais allaité avec beaucoup de joie pendant les 2 premiers mois, un besoin de me réapproprier mon corps tout en ayant la satisfaction d’avoir fait le nécessaire pour le démarrage de l’alimentation de mes enfants. J’aurai pu allaiter plus longtemps tellement j’avais du lait, à chaque tétée l’enfant prenait un sein qui lui suffisait et je tirai mon lait sur l’autre sein, je le congelais pour l’envoyer au lactarium qui venait chercher les biberons congelés. C’était précieux pour les prématurés et moi ça ne me dérangeait pas, ni mon enfant qui en avait suffisamment, la courbe de point montait en flèche ! Allaitez si vous en avez envie, sinon mieux vaut un biberon donné avec amour qu’un sein a contre-coeur ! A chacune de faire comme le lui dit son instinct ! Arrêtons d’intellectualiser et écoutons notre instinct !
Bonsoir,
Félicitations pour votre allaitement 🙂
Je suis d’accord avec vous, chacune doit suivre son instinct.
Juste une petite précision: cet article est à prendre au second degrés comme je l’ai précisé. Je peux vous dire que l’allaitement est quelque chose que je trouve merveilleux et ma fille aussi visiblement puisqu’à 3 ans et demi, elle tête encore 🙂 Jamais je n’aurai pu m’infliger un allaitement long si ces contraintes étaient insoutenables pour moi.
Belle soirée.
J’adore comme c’est décrit avec humour et sincérité c’est génial. Ça fait du bien de pas se sentir seule dans le vécu. Je regrette pas d’avoir allaité c’est génial mais c’est effectivement qqch!
Bonjour Lea,
Effectivement, allaiter c’est quelque chose 🙂
Ca fait du bien de la franchise ! Dès qu’il s’agit de l’allaitement les gens deviennent dingues ! On est dans une société qui se veut tolérante et tout accepter mais dès qu’il s’agit d’allaitement tu dois donner tes seins et c’est comme ca point barre, chut. Moi je n’ai pas allaité. Ma mère non plus, ni pour moi ni pour mon frère. Comme moi cela l‘a dégoutait. J‘Aurais aimé être attirée par l’allaitement car nettoyer les biberons c’est très chiant, surtout quand tu voyages. Voila le gros désavantage du biberon. Aucune liberté il te faut nettoyer les bib, les steriliser, te balader avec ta poudre, ton stérilisateur, ect… mais bon allaiter même aujourd’hui, enceinte du second, rien que l’idée me révulse les yeux et me donnent des vertiges. Les femmes qui donnent le sein en publique me mettent hyper mal à l’aise. Et la lobotomie permanente des pro-allaitement ne fait que me conforter dans mon sentiment…