« Je n’aime pas les enfants »
C’est une phrase que j’entends occasionnellement et qui me choque aujourd’hui. Comment ne peut-on pas aimer les enfants? Pourtant tout le monde a été enfant un jour. C’est comme si on n’aimait pas une partie de soi alors…
Je dis « aujourd’hui » car ce n’a pas toujours été le cas, un peu comme dans cet article: j’aime pas les enfants, c’est normal.
Bon, ce n’était pas que je n’aimais pas les enfants mais plutôt que je n’étais pas à l’aise en leur présence. Je leur trouvais un tas de défauts: bruyants, capricieux, désobéissants, sales, onéreux… (tout y passait). Bref, je trouvais un tas de raisons pour justifier que je ne les aimais pas. Dur dur.
Pourtant, j’adorais mes frères et sœurs avec qui j’avais un grand écart d’âge (je suis l’ainée). Ce doit être les incohérences humaines…
C’est cette raison qui a fait que je ne voulais surtout pas d’enfants, mais vraiment, j’en voulais pas. Il aurait fallut me payer extrêmement cher pour que j’accepte d’en avoir, et encore.
Je n’aime pas les enfants mais je me soigne
Puis un jour, je me suis remise en question. Certains vont dire que c’est la maturité, d’autres l’appel de l’horloge interne ou je ne sais quoi. Ce n’est pas la question.
La question c’est: qu’est-ce qui m’a fait changé d’avis?
La réponse est claire, c’est moi, toute seule. Comme je disais, je me suis remise en question.
J’ai beaucoup réfléchi. Pourquoi refuser à ce point d’avoir des enfants? Cela m’a semblé anormal à force.
J’ai décidé de me poser les bonnes questions.
Pourquoi je suis mal à l’aise avec les enfants?
J’ai fini par comprendre que ma propre enfance difficile me posait problème.
Je m’explique. Je pense que j’avais peur, au fond de moi, de faire subir aux enfants ce que j’avais subit moi-même. Et comme je m’étais interdit de reproduire la même chose…
Sauf qu’au fond, ce n’est pas la solution de tout rejeter en bloc.
Toucher là ou ça fait mal
Il n’y a pas que ça. Je pense que tout le monde l’a constaté: les enfants ont le mérite de faire ressortir nos « démons » intérieurs. Ils ont le chic d’aller là où ça fait mal.
« Le métier de parent est réellement difficile, impossible selon Freud, tant il nous confronte à nous-mêmes, à nos limites, à nos blessures non encore guéries, et tant les enfants nous reprochent inévitablement un certain nombre de choses, puisqu’ils ont besoin de cela pour grandir, se sentir différents de nous et se séparer. » Isabelle Filliozat
On pourrait avoir parfois la sensation que les enfants nous testent, voir même nous provoquent, alors que pas du tout. En fait ils expérimentent, tout simplement. Ils apprennent le fonctionnement humain, comme ils le font avec les objets. « Ah tiens, si je fais ça, ça fait telle réaction ».
« Ce n’est pas l’enfant qui est difficile à supporter pour le parent, c’est son comportement, la situation, ou plus exactement ce que cette situation réveille en lui d’émotion et de tensions. » Isabelle Filliozat.
Et puis si on rajoute à cela l’énergie que cela demande d’élever un enfant plus l’inconfort, la sensation de ne plus être libre… Ça peut faire peur. C’était mon cas.
Mais mon excuse préférée: « non mais t’as vu dans quel monde on vit? C’est vraiment pas un cadeau à faire à un enfant! ».
La simple idée qu’un enfant d’un couple d’ami vienne à la maison me « fatiguait » et me mettait en stress.
Finalement, cela devenait très désagréable car l’âge avançant, toutes mes connaissances se reproduisaient pour mon plus grand agacement.
Interrogations
Ce qui m’a fait réagir, c’est que justement les autres avaient tous des enfants. J’ai commencé à me dire que je n’étais pas « normale ». A l’époque c’est comme ça que je réfléchissais.
Surtout que la famille me mettait la pression: « il va bientôt falloir se décider quand même », ou encore « ça fait longtemps que t’es avec ton homme, pourquoi vous ne faites pas d’enfants? ». Franchement, quelle idée de me demander pourquoi je ne veux pas d’enfants. Comme si je leur demande à eux pourquoi ils en veulent.
Alors c’est ce que j’ai fais. J’ai demandé à tout le monde ce qui les motivait à avoir des enfants. Et bizarrement, je trouvai toutes les réponses insatisfaisantes. Comme si j’attendais une révélation…
Pourtant, ce sont les motivations de ces gens à avoir des enfants qui m’ont fait changé d’avis, et aussi mon homme qui lui, voulait vraiment des enfants (« une équipe de football américain » qu’il disait… Maintenant que la petite est là, c’est bizarre, il n’en veut plus d’autres…).
C’est l’idée de transmettre quelque chose.
Au début je ne comprenais pas cette idée. Transmettre quoi? Pourquoi faire? Qu’est-ce que j’ai de particulier à transmettre?
Petit à petit, la graine à germée.
Libération
Puis les unes après les autres, toutes mes « excuses » pour ne pas avoir d’enfants se sont envolées.
Mon lieu de vie se prêtait merveilleusement bien à la venue d’un enfant.
Le monde est pourri, à moi de faire en sorte de donner tout ce qu’il faut à cet enfant pour rendre le monde meilleur ou du moins, que l’enfant le vive mieux que moi.
Ça prend beaucoup d’énergie, mais il y a tellement de choses qui compensent cette « perte », qui du coup, n’en est plus une.
Fini la liberté, pas tout à fait, un enfant n’est pas un poids. Les compromis existent.
Petit à petit, je me suis rapprochée des enfants, sans m’en rendre compte. J’étais toujours un peu mal à l’aise, mais ce n’était plus désagréable.
Je commençais même à les trouver mignons…
Et puis j’ai compris mon réel problème: la peur de m’engager. J’avais une idée bien définie de ce que je voulais et ne voulais pas pour mon enfant. Tant que tenir cet engagement vis à vis de moi et de mes convictions me semblait si difficile. Ce n’était juste pas le moment pour moi de m’engager à élever un enfant.
Bébé en vue
En quelques mois, tous mes blocages étaient levés. Si bien que j’ai eu ma fille à 32 ans. Et combien elle était attendue!
Cela a été un déblocage total.
Maintenant j’adore tous les enfants, je passe mon temps à regarder des vidéos de bébés (jamais je n’aurai imaginé avant). Je suis à fond d’éducation. Tout ce qui concerne les enfants me passionne.
Un véritable renversement, je dirai même: une révélation. Je n’ai jamais été autant engagée. Encore plus que ce que je souhaitais. Et c’est magnifique, ça fait du bien.
Alors aujourd’hui, quand j’entends: « j’aime pas les enfants », je me dis qu’il y a certainement une bonne raison… et que finalement, cette raison n’est peut-être pas si valable que ça. Je ne sais pas.
En tous cas, une affirmation qui me choque aujourd’hui (oui, aujourd’hui ça me choque), me permet de me rappeler à quel point il est inutile de juger. D’autant que beaucoup de femmes se sentent « anormales » de ne pas aimer les enfants (par exemple dans cet article: maman? non merci!). Pas facile pour elles, je le sais, je l’ai vécu. On m’a fait culpabilisé.
On ne connait jamais les blessures des personnes, leurs souffrances, la façon dont ils vivent les choses. Alors on ne peut pas les juger.
Surtout, il ne faut pas oublier que l’on peut changer, et ne jamais dire « fontaine, je ne boirai pas de ton eau »…
30 commentaires sur “Je n’aime pas les enfants”
Merci Jennifer de ce partage, beau témoignage plein d’émotions. Moi j’ai l’impression que c’est l’inverse : J’ai toujours adoré les enfants, j’en ai même fait mon métier (animatrice socio-culturelle) et toute petite déjà je voulais des enfants. Mais aujourd’hui, je pense parfois être en overdose ! Lol. et Peut être que je pourrai écrire un article »pourquoi les enfants me rendent folle ! » un truc du genre ! ;-)… Mais je me soigne ;-). Bonne continuation !
Salut Violaine,
Oh oui! Il me tarde de lire cet article, ça promet d’être intéressant 🙂 Tu me préviendras quand tu l’auras écrit…
Ton article fait écho en moi. J’ai vraiment eu l’impression de lire mon histoire!! 😉
Ça fait du bien de savoir qu’on est pas seule 🙂
on dirait moi…..
j’ai eu ma fille un peu plus tard, le temps que mon corps accepte la décision de ma tête.. 🙂
Et oui, on est loin d’être les seules 🙂
Bonjour, je suis comme toi, à la différence que lorsque ma fille est passée du bébé extra que j’aimais à la folie à la petite fille (un peu après deux ans), tous mes demons sont revenus, je déteste les enfants y compris la mienne…. c’est très difficile de dire ça sans passer pour une mauvaise mère. Le problème c’est qu’avant que la transformation est lieu, dans une periode difficile professionnellement, j’ai retrenté l’expérience, persuadée que finalement j’aime mes enfants….. pas du tout, ce sont les bébés que j’aime. J’aurais du m’écouter, une vie sans enfant, n’est pas une vie malheureuse ou pauvre en rapport humain, la société nous pousse à avoir des enfants pour rentrer dans un moule, ça fait des situations comme la mienne…
Merci Carla pour ce témoignage.
Ça doit être très difficile à vivre ton histoire. Comment arrives-tu à gérer? En tous cas c’est très courageux d’oser le reconnaitre. Tu n’es pas une mauvaise mère mais tu ne dois pas être à l’aise du tout.
Je te souhaite beaucoup de courage pour la suite.
Poncif et niais. Juste une horloge biologique classique à la trentaine.
C’est un choix egoiste de faire un enfant en France. Celui ci va polluer et contribuer a la destruction de la planete pour nous tous. Il faut controller la demographie pour avoir une terre vivable. Le message de cet article est vraiment niais. Les enfants sont de futurs adultes ultra consomateur. Une tare pour les autres.
Bonjour,
Merci de décrédibiliser sans vergogne les personnes ne voulant RÉELLEMENT pas d’enfants.
C’est grâce à des personnes telles que vous, que les ChildFree ne sont et ne seront jamais pris au sérieux.
À la lecture de votre « article », un agacement profond m’a envahi, lié à du dégoût.
Je suis, de plus, outrée par votre finalité disant que l’on changera d’avis. Votre cas n’est pas légion, c’est simplement un manque de respect incroyablement élevé envers les personnes qui elles savent ce qu’elles veulent et surtout ce qu’elles ne veulent pas.
J’espere sincèrement que vous présenterez des excuses à toutes les personnes que vous pouvez blesser avec de tels propos.
Bonsoir,
Je suis vraiment navrée que mon expérience vous déplaise autant.
Sachez que je ne fais pas de mon expérience une généralité. Par contre, si j’ai vécu cela, peut-être que d’autres aussi…
Mon but n’est pas de blesser, loin de là mais juste de partager mon expérience afin d’aider d’autres personnes.
Regardez les autres commentaires, vous verrez que chacune a sa propre expérience et je respecte.
Je comprends (je suis même bien placée pour comprendre) tout à fait ces femmes qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, jamais, et je respecte. Je leur dit même bravo.
Mais, il y a une différence entre ne pas « aimer » les enfants et ne pas « vouloir » d’enfant… Alors pourquoi tant d’agressivité?
Ce qui est navrant c’est le jugement qu’elle porte sur les personnes ne voulant vraiment pas d’enfant. Mais elle fait semblant de ne pas comprendre. La vie sans intérêt d’une fille paumée sans caractère. Les pheautes d’arthogrophe son por cantre très drâles : )) j’espère qu’ils tapprendront à écrire ou qu’ils te mettront sur la voiX d’une chaîne youtube. Et rejoins nous vite dans le monde des connes sur insta. Et pourquoi tant d’agressivité? Parce que tu l’es sans t’en rendre compte?
Lol, et sinon, vous parlez à qui?
J’ai bien aimé ton article cependant une petite remarque, ton déclic et ta remise en question a l’air aussi grandement influencé par ton entourage, ceux qui trouvent » bizarre » de ne pas vouloir d’enfant. Je suis ravie pour toi que finalement tu es une fille etc cependant, vivre et vieillir sans enfant peut être aussi une vie heureuse et on es pas obligé d’avoir un blocage psychologique ou autre mais tout simplement un choix de vie
C’est vrai que mon entourage m’a pas mal conditionné. Et finalement, je pense même que c’est ça et « l’horloge biologique » qui ont fait pencher la balance.
Et effectivement, pour connaitre des femmes sans enfants tout à fait épanouies, je suis certaine que l’on peut avoir une vie heureuse sans enfants.
Reste à voir parfois si c’est vraiment un choix conscient ou influencé. Mais ça, on peut se le demander pour toutes les situations… Franchement, est-ce que ça vaut la peine de se prendre la tête si on est heureux? Avec ou sans enfant, le principal est de se sentir épanouie je crois 🙂
Bonjour,
Je suis par contre dans un cas de stress extrême + de l’angoisse et je ne savais pas ou en parler.
Je suis avec un homme qui a deux enfants avec deux femmes différentes. Une fille de 7 ans et le garçon de 3 ans.
Fraîchement séparé de la mère de son fils il y a six mois, je suis avec lui depuis 3 mois (tout neuf) et à la base je n’ai jamais été proche des enfants, même les bébés je ne les supporte pas. Il les a un weekend sur deux et à la bonne surprise, tout ça parce que la petite demoiselle fait un gros caprice je ne sais pourquoi, sa mamie la récupère et elles débarquent toutes les deux à notre bonne surprise à la maison lundi soir et moi je suis exténuée du travail, je veux être tranquille à regarder une série un peu gore et faire ma popote et elle arrivent. Mon visage a changé en une fraction de seconde. Je deviens froide, distance, désagréable et fais la gueule jusqu’à ce quelles partent. La petite voulait voir son père mais elle se colle devant la tv et plus personne ne parle devant et regarde la tv. « Ah oui Mike tu t’es vraiment occupé de la petite la, tu as vraiment passé un peu de temps avec elle » mais LOL !!!! Et puis c’est lui qui ramasse la connerie que sa mère a fait de l’apporter alors que la semaine il ne l’a pas normalement, ou sinon tu arrêtes la pension et tu les prends une semaine sur deux. Déjà que je n’aime pas les enfants mais lundi ça a été la goutte d’eau et j’ai pété un cable. Soit il dit bien à sa mère de ne plus reproduire ça parce que la semaine je ne le veux que pour moi mon chéri ou sinon je déménage. Car fermer ma bouche, prendre sur moi et bouillir sur place non je ne peux plus.
Pour dire que je n’arrive pas aimer les enfants et donc les siens. Il a un passé je l’accepte et je pensais que j’allais passer outre le fait que je n’aime pas gosses et finalement mon avis reste inchangé… Pourtant j’ai eu une enfance géniale avec deux grands frères, des cousins et cousines, mes parents ne se sont séparés que lorsque j’étais ado et ça ne ma pas affecté. Je ne sais pas ce que c’est que d’avoir un beau père ou une belle mère.
Le temps y fera quelque chose peut être ou l’horloge interne changera d’avis mais pour l’instant
Je ne sais pas quoi faire et ça me rend distance de lui, je n’arrive plus à manger, j’ai un sommeil agité, une boule énorme dans le ventre.
Je ne sais pas si je dois partir ou rester mais si je reste je vais continuer à angoisser, car quand je sais qu’ils débarquent, le stress m’envahi et je deviens totalement différente et si je reste avec lui, les années vont passer et je ne vais rester que la vilaine belle mère qui a volé le papa à leur maman. J’appréhende énormément l’avenir si je reste avec lui et ses enfants car un jour ou l’autre ils voudront peut etre rester avec papa et pi moi ba voila quoi pas le choix.
Je n’ai que des devoirs mais pas de droit…..
Bonjour Charlotte,
Merci pour ton témoignage très touchant.
En effet je te sens à bout et stressée. En as-tu déjà parlé avec ton homme? Lui as-tu dis clairement que tu avais du mal avec les enfants? Ce n’est pas facile mais peut-être qu’en éclaircissant la situation ce serait déjà moins lourd à porter.
Dans tous les cas tu n’es pas heureuse dans cette situation et tu dois vraiment la débloquer. Soit tu choisis d’accepter pleinement ton rôle de belle maman et décide de changer ton regard sur ces enfants, soit tu n’arrives pas à l’accepter et tu resteras malheureuse.
C’est pour cette raison que je pense qu’il serait intéressant d’en parler à ton homme, il peut peut-être t’aider. Tu lui dis que tu es mal à l’aise avec les enfants (même si tu ne sais pas pourquoi), que tu ne sais pas comment te sentir bien avec eux et que du coup, cela se ressent sur votre relation car tu te sens dans une mauvaise position. Explique-lui ce que tu viens d’expliquer dans ton témoignage 🙂
Je te souhaite plein de courage et j’espère que tu arriveras à sortir de cette situation très inconfortable.
Je trouve ça dérangeant de décrédibiliser ceux qui ne veulent réellement pas d’enfants sous prétexte que la pression sociale peut nous amener à changer d’avis et puisse nous forcer à nous changer de ce côté.
Car c’est comme ça que je perçois ton récit : c’est ta remise en question qui t’a fait changer d’avis, mais cette remise en question a été forcée et orientée par la pression sociale.
Personnellement, je ne ressens pas d’affection pour les enfants, ils me repoussent, et je n’en veux pas. Et ça n’a rien à voir avec mon enfance, ou avec un traumatisme enfouis.
On traite d’égoïstes ceux qui ne veulent pas d’enfants, mais c’est tout le contraire. Un enfant, c’est beaucoup de contraintes dans une vie, et personnellement, n’aimant pas les enfants, je ne serai jamais prêt à m’imposer ces contraintes en me disant « on verra ça changera peut être ».
Vouloir une vie ou je me sens totalement libre, sans trop de contraintes, ne fait pas de moi quelqu’un d’égoïste. Il serait justement égoïste de ma part d’avoir des enfants en sachant que je les vivrai comme une contrainte.
Le fait de transmettre quelque chose a une descendance ne m’intéresse pas, cette notion donne la sensation qu’il faut un but dans sa vie, qu’il faut être sur terre pour une raison donnée, alors qu’on est sur terre, point.
Mon objectif est de vivre la vie la plus positive possible, la moins contraignante possible, et je peux tout aussi bien transmettre des choses aux diverses personnes qui croisent ma vie.
Le seul argument qui peut me pousser à comprendre le fait de vouloir des enfants est… le fait d’en vouloir, le fait d’aimer les enfants, ou d’en ressentir l’envie.
Ne ressentant pas tout ça, tous les autres arguments que je trouve me poussent à me dire qu’il est plus sage de ne pas en avoir (surpopulation, contraintes, etc).
Bref, certains veulent des enfants, d’autres non, chacun a ses raisons, mais je trouve ça limite de trouver ça choquant de ne pas vouloir d’enfants, sous prétexte que ton vécu t’ai fait changer d’avis.
Laissons les gens faire ce qu’ils veulent, tout simplement, sans leur mettre la moindre pression sociale mal placée.
Après l’avoir répété dans presque tous les commentaires, je crois que c’est la dernière fois que je dis que mon cas n’est pas une généralité…
Je comprends tout à fait que certaines personnes ne veulent pas d’enfants, quelques soient leurs raisons d’ailleurs.
Mais bon, à force, je commence à me demander pourquoi tout le monde croit que je trouve choquant de ne pas vouloir d’enfants alors que pas du tout.
« Je n’aime pas les enfants »
« C’est une phrase que j’entends occasionnellement et qui me choque aujourd’hui. »
Voilà tout simplement pourquoi…
« Alors aujourd’hui, quand j’entends: « j’aime pas les enfants », je me dis qu’il y a certainement une bonne raison… et que finalement, cette raison n’est peut-être pas si valable que ça. Je ne sais pas. »
En effet vous ne savez pas. Certains disent ça pour la frime, d’autres en guise d’excuse, certains pour une blessure interne. Et certains juste parce qu’ils n’aiment pas les enfants tout court. Et cette dernière catégorie semble vous gêner au plus haut point, assez pour la dénigrer, pour nier son existence. Ce n’est pas parce que vous n’en faite pas partie qu’elle n’existe pas.
On sent un tel mépris dans cet article… Je les revois ces mères , poussette à la main, et un petit air condescendant dire d’un ton mielleux et paternaliste à une jeune femme qu’elle va forcément changer d’avis, que ce n’est pas normal, avant de lui cracher avec tout leur dégoût qu’elle n’est pas normale si elle ose leur tenir tête et leur dire qu’elle ne les aime pas.
Ce qui est anormal c’est de diminuer une personne en lui faisant croire qu’elle n’est pas normale uniquement parce qu’elle n’a pas les même goûts que vous. Vouloir partager son expérience n’est pas une mauvaise chose, mais cet article a davantage l’apparence d’un jugement que d’un partage.
Bonjour et merci d’avoir lu l’article 🙂
Une fois de plus, je constate que je me suis vraiment loupé dans le message que j’ai voulu faire passer…
Je ne vais encore me justifier mais je vais juste répéter que je respecte vraiment tous les choix. J’ai des amies qui n’aiment vraiment pas les enfants et ça ne me gêne pas du tout. En fait, ça m’est totalement égal! Tant que chacune est heureuse, c’est tout ce qui importe.
Bonjour et merci pour ton retour d’expérience pour l’évolution de ta façon de penser quant à avoir des enfants ou pas. De mon côté je n’en ai jamais voulu et a 34 ans je n’en veux toujours pas. Je ne les aime pas et me sens très inconfortable en leur présence. J’ai quitté mon ex notamment parcequ’il voulait un enfant et pas moi. Je ne me sens pas anormale, j’assume pleinement mon choix et n’en souffre pas. Moi aussi j’ai des réflexions parfois de mon entourage mais je ne vais pas faire un enfant pour leur faire plaisir. Je pense qu’il ne faut pas considérer être anormale sous prétexte qu’on en veut pas mais plutôt se demander pourquoi on met une telle pression aux femmes pour qu’elles en aient absolument. Nous sommes libres d’en avoir ou pas du moment que cette décision nous rend heureuse c’est tout ce qui compte. Heureuse en tous cas de voir que tu as trouvé le bonheur dans cette remise en cause. De mon côté, le bonheur est là sans besoin de remise en cause 🙂
Aujourd’hui j’aime toujours pas les enfants de près ou de loin même ma nièce. Même la pression social et entourage ne me ferait pour rien au monde changé d’avis. Bientôt 30 ans et préfère largement possèdé des annimaux … Plutôt qu’avoir une gosse même en me proposant une somme colossale je n’en voudrais pas.. C’est unormal choix qu’ont l’accepte ou non c’est idem, pour moi c’est sale bouffe pognion casse les oreilles et ça fait chier. .
Bonjour,
Je suis très heureuse pour vous qui avez réussi à revoir votre vision des choses et être épanouie ainsi, mais je dirai juste que bien évidemment ce processus n’est pas forcément la « réponse » pour tout le monde.
Tout le monde passe son temps à me répéter que si je ne veux pas d’enfants, c’est parce que je ne suis pas à l’aise avec mon enfance, avec mes parents, avec moi-même, avec mon compagnon actuel où je ne sais quoi d’autre.
Sauf que non, j’ai eu une très jolie enfance et j’entretiens d’excellents rapports avec mes parents et mon compagnon, et ma vie me satisfait telle qu’elle est (rien d’extraordinaire mais je n’en demande pas plus à vrai dire).
J’avoue cependant ne pas vraiment voir d’intérêt à donner « la vie » à quelqu’un. Moi j’ai eu de la chance (beaucoup, vraiment) tout au long de ma vie, mais je conçois que « vivre » puisse être quelque chose de difficile et que tout le monde n’est pas prêt pour ça. Est-ce pour cela que je ne veux pas d’enfants ? (en dehors du fait qu’ils m’insupportent en tous point, notamment ceux que vous citez en début d’article. Mais je vous rassure, les adultes, à défaut de m’exaspérer, m’indiffèrent tout autant.) Peut-être bien, ouais. Est-ce que du coup je devrai essayer de voir ça autrement qu’une fatalité ? Peut-être bien aussi (ou pas).
Le problème c’est que j’en vois pas bien l’intérêt car je suis bien dans ma vie sans enfants au final. Peut-être qu’un jour ça changera, j’aurai un déclic, un truc magique qui se déclenchera, on verra bien. Pour le moment, clairement, ça ne m’empêche pas de dormir la nuit, la vie est déjà assez compliquée comme ça pour qu’on vienne encore se la pourrir avec nos questions existentielles donc pour l’heure, je préfère continuer à dormir sur mes deux oreilles sans trop me poser plus de questions…
Être parent c’est facile pour n’importe qui en général, mais le rôle ne convient pas à tout le monde. En fait croyez le ou non la plupart des gens qui ont choisi de ne pas avoir d’enfants ont autant réfléchi sur la question que ceux qui en ont eu sans hésiter.
Je suis d’accord avec certains commentaires, je ressens le ton condescendant de ceux, et surtout celles, qui répondent bêtement « tu changeras d’avis » à celles qui disent qu’elles ne veulent pas d’enfants. J’ai 28 ans, je n’ai jamais voulu d’enfants et je n’en voudrais jamais. Je ne comprends même pas pourquoi la plupart des gens en veulent en 2020 alors qu’on a le choix. Il y a tellement d’inconvénients pour si peu d’avantages ! Pourquoi se compliquer autant la vie ? Les enfants ne m’attirent pas du tout, je les trouvent insupportables. Si vous avez changé d’avis et que vous vous sentez mieux tant mieux pour vous mais moi je ne me sens pas anormale, au contraire je suis lucide et je sais ce qui me convient ou non. Tout le monde est différent.
Moi c’est l’inverse… avant je me disais que les enfants m’étaient juste indifférents, absence d’amour ou même d’intérêt; maintenant je commence à croire que je n’aime juste pas les enfants
oui donc tu as changé d’avis par pression sociale et tu essaies de te rassurer tant bien que mal en retournant l’affaire à la sauce psychologie des traumatismes etc … triste.
Et oui, on peut avoir été un enfant et détester les enfants quand on est adulte. Se demander comment c’est possible c’est presque aussi con que de faire la choquée quand un français dit ne pas aimer le pain…
Je les ai toujours détestés ! A 12 ans je disais déjà que je n’en aurais jamais. J’ai 55 ans, et je suis très heureuse de ne pas en avoir ! J’ai fait beaucoup de choses dans ma vie que je n’aurais jamais pu faire si j’avais eu des gosses. De beaux voyages notamment. Je n’aurais jamais eu l’argent pour autant voyager avec des gosses. Je me sens libre, aucune contrainte. Et qui plus est, avant de faire des gosses les gens feraient bien de réfléchir. On est déjà beaucoup trop sur Terre ! Ce qui m’énerve par-dessus tout ce sont les gens qui se plaignent : « c’est difficile de nouer les deux bouts quand on a une famille et bla bla bla ». Ben fallait réfléchir avant. On assume ses choix de vie !